PARTICIPONS NOMBREUX A LA JOURNÉE D’ACTION DU 28 MARS, FIN DE LA TREVE HIVERNALE

La trêve hivernale pour les expulsions locatives et le plan hivernal de l’hébergement s’achèvent : dès le 1er avril des dizaines de personnes vont se retrouver à la rue. Il est temps de manifester notre colère envers les pouvoirs publics qui enfreignent les lois en matière de logement et d’hébergement.

À partir de 11 h, place Sainte Anne : Votation citoyenne pour « Un toit pour tous »

► À midi, place de la Mairie : Pique-nique solidaire

► À 15 h, place de la Mairie : Manifestation et dépôt des bulletins de vote

 

POUR LA BAISSE DES LOYERS, DE L’ÉNERGIE ET DES CHARGES !
Taux d’effort à 25% maximum; Baisse immédiate de 20%.
POUR LA RÉQUISITION DES LOGEMENTS VIDES !
2,4 millions de logements vides en France.
Des millions de m2 de bureaux ont été construits par la spéculation et sont inoccupés ; transformons les en logements sociaux.
CONTRE TOUTE EXPULSION SANS RELOGEMENT !
125 000 jugements d’expulsion ont été prononcés en 2013.
Pas d’expulsion sans relogement, y compris les squats.
POUR L’AUGMENTATION DES PLACES DE CADA !
Il manque aujourd’hui 20 000 places de CADA et l’accueil des demandeurs d’asile est déplorable.
UN HÉBERGEMENT D’URGENCE EFFICACE !
73 % de refus en janvier 2015 à Rennes au 115 ; création de nouvelles places d’hébergement. Toute personne hébergée doit se voir proposer un logement.
CONSTRUCTION MASSIVE DE LOGEMENTS TRÈS SOCIAUX !
Les promoteurs et les communes construisent des logements pour les classes moyennes, pas pour les pauvres. 200 000 logements nouveaux de suite !
OUVERTURE D’UN ACCUEIL DE JOUR À RENNES!
Les familles virées des hébergements le matin tôt n’ont aucun lieu pour simplement se poser.

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HOMMAGE DU DAL 35 AU BAPTÊME ALBERT JACQUARD DE LA PROMOTION 2014-2015 DE L’ EHESP DE RENNES

 

La promotion des élèves directeurs d’établissements sociaux et médico-sociaux de l’École des Hautes Études de la Santé Publique 2104-2015 a souhaité s’appeler « Albert Jacquard ». Cette promotion a eu la gentillesse de nous inviter à son baptême. Voici l’hommage rendu par une militante du DAL35 qui a côtoyé Albert.

Comme l’ont montré mes prédécesseurs scientifiques (Bernard Jegou, biologiste et Christian Dina, généticien), du fait de ses recherches en génétique, et depuis son « Éloge à la différence », le premier combat d’Albert fut celui contre le racisme.

Rapidement, ce combat s’étend au combat contre toutes les inégalités, dans lequel il décide de choisir le camp des plus démunis. Il quitte ainsi le « camp des salops », comme il disait, « de ceux qui laissent faire », pour s’engager auprès des Sans Logis, des mal logés, et des Sans papiers.

En mai 1990, l’association Droit au logement, dont Albert est Président d’honneur, est créé, suite à l’occupation par une cinquantaine de familles africaines, de la place de la Réunion dans le 20 ème arrondissement de Paris.

Au milieu d’une foule compacte, un porte-voix à la main, lui, le Professeur, sort des bancs de l’université, pour apporter, physiquement, concrètement son soutien, et encourager ces familles expulsées de leur logement, qui campaient là, depuis plusieurs semaines, avec leurs enfants.

Il se sent le devoir de diffuser ce qu’il appelle sa lucidité. Avec des mots simples, il transmet son savoir, ses réflexions, sur l’espèce humaine, et son espoir déterminé de la savoir un jour meilleure.

En 1991, il participe à un nouveau campement, quai de la gare, dans le 13 ème arrondissement.

Avec les militants et aux côtés du petit peuple en lutte, il réclame un logement décent et l’application de la loi de réquisition, une ordonnance de 1945, alors inappliquée, qui donne la possibilité aux forces publiques de réquisitionner des logements vides.

C’est ainsi qu’il participera également à des occupations d’immeubles vacants, comme celles de l’orphelinat 41 avenue Coty en 1993, ou encore de l’immense espace au 7 rue du Dragon en décembre 1994.

Lors de l’occupation de l’orphelinat, il s’insurge : « quand le maire de Paris dit que c’est à cause de nous que les enfants n’ont pas de crèche, mais il se fout de qui ? »

À l’occupation de l’immeuble rue du Dragon, il confie : « Chaque fois qu’on trouve un immeuble vide comme celui-là, pourquoi voulez-vous qu’on le laisse vide ? c’est pas sérieux! Mon devoir essentiel est de dire que la légalité est de notre côté. »

Dans la foulée de cette occupation, avec Mgr Gaillot et Léon Schwartzenberg, tout en continuant à cheminer avec le DAL, Albert a fondé et co-présidé l’association Droits devant !!

Albert lutte aussi pour la régularisation des sans papiers.

En 1996, à soixante et onze ans, il vient quotidiennement, y compris la nuit, soutenir les 350 personnes sans papiers, dont une dizaine en grève de la faim, qui se sont réfugiés depuis le 28 juin dans l’église St Bernard à Paris. Leur expulsion par les forces de police le 23 août est si violente, qu’Albert « comparera l’intervention des fonctionnaires de police chargés de l’évacuation de l’église Saint-Bernard à la rafle du Vel d’Hiv ».

Comme à son habitude, il explique : « L’immigration c’est la respiration d’un pays. L’immigration Zéro, c’est suicider notre pays. »

Plusieurs autres personnalités comme Léon Schwartzenberg, Marina Vlady et Emmanuelle Béart ont participé également à cette lutte pour obtenir leur régularisation. Comme, et avec eux, j’ai vécu, dans l’église Saint-Bernard un plaisir à l’état pur, pour reprendre les propos magnifiques d’Albert.

Il poursuit : « Nous étions tous un peu excités, mais nous étions prêts à bâtir ensemble. Pour avoir vécu ces moments, j’ai maintenant tendance à bannir le « je » de mon vocabulaire. Le surhomme, c’est « nous ».

En 2007, Albert est à Lille pour la même cause.

Alors interviewé, il dévoile à nouveau de manière simple et apparemment naïve, sa nouvelle réflexion : « Cette histoire de papier est un peu absurde ; j’ai compris tout d’un coup quelque chose : ce n’est pas « des papiers pour tous qu’il faudrait dire, ce sont des papiers pour personnes. »; rappelant ainsi que nous sommes tous de la même et unique espèce : l’espèce humaine.

En mars 2011, à l’occasion du passage de la caravane des sans-logis et des mal logés à Rennes, et en soutien au squat du 280 rue de Fougères où une 150taine de migrants avaient trouvé refuge avec l’aide du DAL 35, Albert avait accepté de venir donner une conférence. Malheureusement, son état de santé nous a privé du plaisir de le rencontrer et de l’écouter à nouveau.

Malheureusement aussi, le problème de logements des demandeurs d’asile demeure, l’état et les collectivités locales ne prennent toujours pas leurs responsabilités, les places en CADA, Centre d’Accueil et d’Hébergement des Demandeurs d’Asile, sont toujours insuffisantes.

Un an après, c’est une ancienne maison de retraite à Pacé, que le DAL 35 a réquisitionné pour y installer la plupart des demandeurs d’asile laissé toujours à l’abandon et à l’errance.

Albert avait repris le chemin de la lutte mais nous n’avons pas souhaité l’épuiser en le faisant revenir. Nous avons alors eu le plaisir d’accueillir Mgr Gaillot et JB Eyrault, le porte parole du DAL. Le jour de l’audience de la requête en expulsion demandée par le propriétaire, la SA HLM les Foyers, ils sont venus, tous deux, soutenir notre action, et ont rendu visite aux demandeurs d’asile à la réquisition de Pacé.

Albert n’avait pour autant pas épuisé toutes ses forces.

Ainsi, il manifestait encore avec le DAL, le 16 mars 2013, dés la fin de la trêve hivernale, aux côtés de l’actrice Josiane Balasko et de Mgr Gaillot, pour réclamer l’arrêt des expulsions, la baisse des loyers et du coût de l’énergie.

Jusqu’au bout, Albert, s’est engagé, a soutenu les plus démunis.

Mais il eut aussi bien d’autres combats qui ont en commun la recherche d’une société plus humaine :

Proche du mouvement altermondialiste, résolument opposé au libéralisme économique et à toutes les logiques de concurrence et de compétition, Albert était aussi un écologiste.

Dans « Voici le temps du Monde fini », il s’en prenait à la bêtise de ceux qui brûlent cette matière extraordinaire qu’est le pétrole, avant de prôner, ces dernières années, une « décroissance joyeuse ».

Tous ces combats avaient fait d’Albert une figure dérangeante pour de nombreux responsables politiques. Il ne s’est pas contenté de rester un simple « passager de l’histoire », comme il regrettait d’avoir été trop longtemps, il en a bel et bien été un riche acteur. Il nous a de surcroît laissé une œuvre considérable et une pensée universelle. 

Le 7 octobre 2013, le DAL a rendu un hommage particulier à son Président d’honneur en choisissant de rebaptiser la rue de la Banque en son nom. Cette rue, où se trouvait le siège de l’association et d’une vingtaine de familles, réquisitionné de 2006 à 2011, à deux pas de la place de la Bourse, a souvent été arpentée par Albert.

De nombreuses écoles ont déjà été baptisées de son nom, favorisant ainsi la transmission de son Œuvre. Tel est le meilleur hommage qu’on peut faire à ce remarquable pédagogue, qui a milité un demi-siècle durant pour une meilleure espèce humaine.

Le DAL 35 tient également à saluer la promotion D3S de l’École des Hautes Études de la Santé Publique de Rennes qui a souhaité, rendre à nouveau hommage à Albert en la baptisant de son nom, et inviter le DAL 35 à y participer. Nous vous en remercions vraiment vivement.

Albert était un éminent humaniste. Nous l’aimions beaucoup.

Rennes, le 24 février 2015

Nathalie Auger

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LE DAL ET DES VOISINS EMPECHENT UNE EXPULSION ILLÉGALE

Nous avons appris qu’une famille allait être expulsée aujourd’hui, en pleine trêve hivernale et sans jugement. C’est Coallia qui voulait faire « état des lieux et remise des clés » sans autre forme de procès. Cette famille de 5 personnes, dont le père et un enfant handicapés, subit un imbroglio administratif lui supprimant tous ses droits, en particulier celui de solliciter un logement social. Leur avenir était à coup sûr le 115 et la rue.

L’intervention s’est passée calmement ; le représentant de Coallia étant vite persuadé de renoncer à son méfait par la trentaine de personnes, dont de nombreux voisins, réunies pour l’ accueillir.

Le DAL a rappelé l’article 432-8 du code pénal qui stipule: « Le fait , par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée de mission auprès du service public, agissant dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonction ou de sa mission, de s’introduire ou de tenter de s’introduire dans le domicile d’autrui contre le gré de celui-ci hors les cas prévus par la loi est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000€ d’amende ».

Le DAL35 s’opposera, de façon non-violente, à toute tentative d’expulsion illégale qui sera portée à sa connaissance.

Le 09/02/2015

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Charlie Hebdo vivra !

 


Les militants et les adhérents de Droit Au Logement sont profondément choqués par l’assassinat de leurs amis, perpétrés dans les locaux de Charlie Hebdo aujourd’hui.

Charlie Hebdo a soutenu depuis 20 ans les luttes du DAL.
Cabu, Charb, Honoré, Tignous ou Wolinski ont réalisé ou donné de nombreux dessins pour soutenir et illustrer les combats de l’association. On se souvient de Charb aux 20 ans du DAL, de Tignous et Honoré aux ventes aux enchères annuelles …

Avec humour et satyre, Charlie hebdo porte depuis mai 68 des valeurs qui nous sont chères : liberté d’expression, justice sociale, émancipation des femmes, critique de l’ordre établi …

Nous continuerons à lutter pour que ces valeurs vivent, à lutter pour la paix et la tolérance, pour la défense des habitants des quartiers populaires, des mal logés, des sans logis, à lutter contre le repli sécuritaire, les tensions sociales et xénophobes que cet attentat risque d’engendrer comme cela a été le cas après le 11 septembre 2001.

L’association s’associe à la tristesse et à la douleur des proches des victimes, et souhaite de tout cœur que par delà ce crime monstrueux, Charlie Hebdo continue de vivre !

 

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ELECTIONS REPRESENTANT DES LOCATAIRES A ARCHIPEL-HABITAT

Rennes, le 2/12/14

Voici le résultat des élections des représentants des locataires à l’office public d’HLM « Archipel Habitat » région de Rennes (35). Présent pour la première fois, le DAL35 a obtenu un siège.

Inscrits: 12537 Votants: 2265    Exprimés: 2177

 Listes

Voix

 

AFOC

252

 

CLCV

710

Élu

CNL

365

Élu

DAL35

312

Élu

INDECOSA

318

Élu

CSF

220

 

L’obtention de ce siège confirme la pertinence et la légitimité de l’action du DAL 35 qui vient de fêter ses 5 ans d’existence dans le département.
Le DAL 35 remercie les locataires qui lui ont fait confiance et ceux et celles qui l’ont aidé.
Conscient du poids tout à fait relatif de ce siège au Conseil d’administration, le DAL 35 n’en mesure pas moins la portée et il entend bien, par la voix de son élu, faire entendre les attentes, aspirations, propositions  des locataires.et veiller au respect de leurs droits
Néanmoins, le DAL 35 indique que les locataires candidats sur ses listes ne sont pas des spécialistes ou experts de la question du logement et réaffirme que son action s’appuie avant tout sur une réflexion et une appropriation collective, le faire ensemble…
C’est dans cette optique et partant des constats et doléances des locataires qu’il entend co-élaborer des propositions et les actions, si nécessaire, pour gagner des avancées significatives pour l’accès des demandeurs, l’amélioration des conditions de vie et le maintien dans le logement des locataires.

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VEOLIA CONDAMNE POUR COUPURE D’EAU

La justice vient de condamner Veolia pour coupure d’eau illégale : le Tribunal d’Instances de Bourges donne raison à une famille privée d’eau pendant 83 jours, à Aubigny-sur-Nère.

Les coupures d’eau pour impayés sont bel et bien illégales

La juge d’instance rappelle ainsi les termes de la loi Brottes : Quand on parle des coupures d’eau « ces dispositions s’appliquent à la distribution d’eau tout au long de l’année ».

C’est pourquoi, dans le cas de M. Husson et Mme. Doisne et au regard de la loi Brottes, le juge déclare qu’ « une interruption de leurs fournitures en eau n’aurait jamais dû intervenir ».

Veolia est condamnée à verser 6620€ au titre de préjudice moral et matériel. S’agissant du préjudice moral, le juge d’instance déclare :

« Il est manifeste que le trouble dans la vie quotidienne résultant de l’impossibilité d’accéder à l’eau potable dans les conditions habituellement pratiquées dans notre pays, est venu accroître les préoccupations d’une famille déjà éprouvée puisqu’elle se trouvait dans une situation financière précaire, génératrice d’anxiété et de difficultés sociales ».

À cela s’ajoute l’interdiction de procéder à toute « coupure du branchement en eau sous astreinte de 100€ par jour de retard en cas de violation de cette interdiction et pendant une durée de deux ans ».

Loin d’être dupes des tentatives de défense de Veolia, le juge se permet même une pointe de d’ironie :

« Quand bien même la société VEOLIA n’aurait pas, de mauvaise foi, interrompu les fournitures en eau de la famille Husson_Doisne, il n’en reste pas moins que ses graves négligences ont entrainé pour cette dernière un préjudice moral d’autant plus conséquent qu’il a perduré plus de deux mois »

France Libertés et la Coordination Eau – Ile-de-France reçoivent chaque jour de nombreux témoignages qui contredisent la version de Veolia, qui non content d’avoir attendu l’assignation en justice pour rouvrir l’alimentation en eau des plaignants, continuent à couper aujourd’hui encore de nombreuses familles partout en France.

France Libertés et la Coordination Eau – Ile-de-France exigent que la loi soit respectée par les distributeurs publics et privés de l’eau. Nous réclamons également une prise de conscience urgente des pouvoirs publics et des élu-e-s afin que cessent ces coupures d’eau illégales.

Notre combat pour le droit à l’accès à l’eau est long mais l’horizon s’éclaircit. Nous saluons donc ce jugement, de même que celui de Soissons, qui renforcent notre lecture de la loi.
Nous restons mobilisés à Valenciennes contre Noréade et à Amiens contre la Saur dont le jugement est attendu pour le 28 novembre prochain.

 

Le Huffington Post

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ENCORE UN PROPRIO PAS REGLO

LE PARISIEN

Un an de prison ferme pour avoir loué un appartement insalubre

N.P. | 10 nov. 2014, 07h00

C’est un message fort que la justice vient d’envoyer aux marchands de sommeil. La semaine dernière, un propriétaire bailleur qui louait à prix d’or un logement insalubre à Saint-Denis a été condamné à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Bobigny. Conformément à la demande du tribunal, il a été écroué à l’issue de l’audience. La ville et l’occupant de l’appartement, qui s’étaient constitués parties civiles, ont par ailleurs obtenu respectivement 5 000 € et 15 000 € au titre de la réparation de leurs préjudices moraux.
Ce marchand de sommeil, déjà condamné pour des faits similaires, n’avait pas hésité à louer ce bien, situé place Victor-Hugo, alors que l’appartement était frappé d’un arrêté d’insalubrité irrémédiable, qui interdisait d’y habiter. Il avait également refusé de reloger son « locataire » ailleurs, alors qu’il était parfaitement en mesure de le faire. Le tribunal a rappelé que l’homme possède en effet un important patrimoine immobilier.
Pour la municipalité communiste, qui mène depuis des années une bataille acharnée contre l’habitat insalubre, cette sanction est exemplaire. « C’est la première fois qu’une peine d’emprisonnement ferme est prononcée à l’encontre d’un propriétaire pour des faits de cette nature commis à Saint-Denis, note Stéphane Peu, le maire adjoint (PCF) au logement. Nous nous félicitons de la fermeté croissante de la réponse pénale apportée par le tribunal correctionnel de Bobigny à la question de l’habitat indigne. Ces sanctions ont un caractère dissuasif. »
Les condamnations à l’encontre des marchands de sommeil ne cessent de se multiplier. En août, la cour d’appel de Paris a confirmé la condamnation de l’exploitant d’un hôtel meublé du boulevard d’Ornano, toujours à Saint-Denis, qui louait 26 chambres vétustes pour 350 à 650 € par mois. Il a écopé de six mois avec sursis et 15 000 € d’amende.
En juillet, le tribunal correctionnel de Bobigny avait également condamné le propriétaire d’un immeuble de la rue Berthelot, qui avait installé des locataires dans des logements indignes et leur avait soutiré des loyers : quatre mois d’emprisonnement avec sursis et 2 000 € d’amende. Le 21 mai, c’est une peine d’amende de 7 000 € qui a été infligée à un bailleur de la rue Fontaine, poursuivi lui aussi pour avoir loué des appartements malgré un arrêté d’insalubrité, et refusé d’exécuter des travaux demandés.

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LA TREVE HIVERNALE

Expulsions: début de la trêve hivernale

[30/10/2014]

A partir du 1er novembre, la France entre dans la phase de trêve hivernale, et ce jusqu’au 31 mars 2014. Durant cette période, les locataires ne pourront pas être expulsés, même si leur propriétaire a engagé une procédure et que l’expulsion est confirmée par un tribunal. Explications.

La trêve hivernale, c’est quoi ?

La trêve hivernale est définie par l’article L 613-3 du Code de la construction et de l’habitation comme une période pendant laquelle on ne procède à aucune expulsion locative (« on sursit à l’exécution d’un jugement d’expulsion »). En pratique, cela signifie que l’on ne peut pas mettre les gens à la rue pendant l’hiver.

Toutefois, il existe des exceptions. L’expulsion est possible si :
- une solution de relogement dans des conditions suffisantes a été trouvée ;
- l’occupant du logement s’y est installé illégalement et n’a pas de contrat de location (squats) ;
- le logement fait l’objet d’un « arrêté de péril », autrement dit n’est plus habitable en l’état.

Combien de temps dure la trêve hivernale ?

La prochaine trêve débutera à compter du 1er novembre 2014 et prendra fin  le 31 mars 2015.

Bon à savoir:

Les expulsions ne peuvent se dérouler entre 21 heures et 6 heures du matin, la trêve débute véritablement la veille au soir, soit le 31 octobre au soir.

Vous êtes en difficulté, quelles solutions ?

Quelle que soit votre situation, si vous êtes menacé(e) d’expulsion, en raison d’impayés de loyer, du non-renouvellement de votre bail, d’un congé-vente…, vous pouvez être accompagné(e) et conseillé(e) par le DAL35 dans les démarches à entreprendre pour négocier des délais avec votre propriétaire, rechercher un nouveau logement, ou encore pour entamer une démarche de médiation ou contentieuse.

Permanence tous les mercredis de 14h à 17h à

la Maison Internationale de Rennes (MIR)

7 quai Chateaubriand 35ààà Rennes (métro République)

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LES PROPRIOS NE MANQUENT PAS D’AIR

Paris : frappée et chassée de son studio de 4 m²

Par Cécile Beaulieu | LeParisien.fr – il y a 25 minutes

 

LeParisien.fr/Cécile Beaulieu – Une jeune femme qui vivait boulevard Barbès (ici une photo d’illustration) a été frappée et chassée de son studio de… 4 m² !

Une chambre mansardée de 4 m 2 habitables, dénichée sur un site Internet dédié à la location d’appartements. C’est là, boulevard Barbès (XVIII e), qu’Elisabeta, une étudiante italienne de 19 ans, venue à Paris dans le cadre du programme d’échanges universitaires Erasmus, s’était installée voici deux mois, moyennant 200 € mensuels. Un loyer versé en espèces à son propriétaire et dans la plus grande illégalité, puisqu’il est interdit de proposer à la location des espaces de moins de 9 m 2.

Jeudi, la situation déjà tendue entre la jeune fille et le loueur s’est brutalement envenimée. L’homme s’est présenté chez l’étudiante et a exigé de se faire remettre 420 €. Face à son refus, il l’a menacée, injuriée, puis frappée, avant de jeter ses affaires sur le palier. « Il lui a arraché son téléphone des mains parce qu’elle voulait appeler la police. Puis, il a jeté Elisabeta à la porte et a fait changer la serrure dans la journée », s’indigne un militant du DAL (Droit au logement). « C’est incontestablement un marchand de sommeil, qui loue des réduits inhabitables dans plusieurs quartiers de Paris », poursuit-il.
Elisabeta a déposé plainte tandis que le propriétaire, « interpellé par les policiers alors qu’il vociférait dans son cagibi loué à prix d’or », selon un témoin ulcéré par la scène de violence, était entendu au commissariat. Selon certains proches de la jeune fille, le propriétaire n’en serait pas à sa première « indélicatesse » vis-à-vis de sa locataire : celle-ci aurait déjà déposé plusieurs mains courantes après s’être aperçue, ces dernières semaines, que sa chambre était « visitée et fouillée » durant ses absences.
Le DAL, qui suit actuellement à Paris quatre autres dossiers d’expulsions illégales, demande une « action diligente du parquet dans ce dossier, compte tenu de la gravité des infractions commises ». « Ce que cet homme a fait contre l’étudiante est puni par la loi de trois ans d’emprisonnement et de 30 000 EUR d’amende. La préfecture de police et le ministère du Logement sont informés de la situation. Il serait inadmissible que cet homme puisse continuer à louer ses taudis dans la plus parfaite impunité. »
Elisabeta, quant à elle, est parvenue à regagner — au moins provisoirement — sa chambre mansardée, avec l’aide des militants du DAL.

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APPEL A CANDIDATURES-LISTES HLM

Le DAL 35 souhaite présenter des listes aux élections des représentants locataires aux CA des offices HLM, en particulier Archipel Habitat et Aiguillon (parce que nous y avons déjà qq personnes partie prenante et 1 volontaire pour aller au casse-pipe). D’autres listes sont possibles pour les autres organismes d’HLM de Rennes Métropole.

Ces listes sont à déposer avant le 20 octobre. Elles doivent comporter 8 personnes.

Si tu partages ces revendications :

- pour la défense des locataires
- pour la baisse des loyers et des charges
- pour la justice dans l’attribution des logements sociaux
- pour la réalisation massive de logements sociaux
- pour la mise aux normes environnementales du parc HLM
- pour l’arrêt des expulsions sans relogement
- pour l’union entre les locataires, le soutien aux luttes des mal logés et contre les idéologies d’extrême droite,

si tu es toi-même locataire d’un logement HLM de l’un de ces deux offices, ou d’autres,
et si tu es partant pour faire partie de nos listes afin de nous permettre d’avoir 1 élu,

merci de prendre contact avec nous.

Si tu n’es pas toi-même locataire d’un logement HLM, mais tu partages quand même ces revendications et d’une manière générale, la lutte pour le droit à un logement correct de toutes et tous,
merci de transmettre cet appel à « candidature » à tes amiEs, habitant en HLM.

Seuls face au bailleur, nous n’existons pas. Unis combatifs et solidaires, faisons respecter nos droits !

Amidalement,

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